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Dans ce Cruel parti tout l'a precipité Je ne peux a mon choix flechir sa volonté J'ai souvent de son Coeur aigrissant les blessures, Revolté sa fierté par des verités dures: Vous seule a votre Roi, le pourriez rappe [[deletion]] l [[/deletion]] ler, Madame; et c'est de quoi je cherche a vous parler. J'aspirai jusqu'a vous, avant qu'aux murs de Lille [[underline]] Vendome [[/underline]] trop heureux vous donnat cet asyle Je crus que vous pouviez, approuvant mon dessein Accepter sans mepris mon homage, et ma main; Que je pouvais unir sans une aveugle audace Les Lauriers des [[underline]] Guesclins [[/underline]] aux Lauriers de ma race. La Gloire le voulait, et peut-être l'amour Plus puissant, et plus doux l'ordonnait a son tour. Mais a plus beaux noeuds je vous vois destinée La Guerre dans [[underline]] Cambrai [[/underline]] vous avait amenée, Parmi les flots d'un peuple a soi même livré, Sans raison, sans justice, et de sang enivré. Un ramas de mutins, troupe indigne de vivre Vous meconnut assez, pour oser vous poursuivre [[underline]] Vendome [[/underline]] vint, parut, et son heureux secours Punit leur insolence, et sauva vos beaux jours Quel français, quel mortel eut pu moins entreprendre Et qui n'aurait brigué l'honneur de vous defendre?