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Je t'aimais malgré toi, l'aveu m'en est bien triste Je ne suis plus pour toi que la femme d'Egiste; Je ne suis plus ta mère, et toi seule as rompu Ces noeuds infortunés de ce Coeur Combattu. Ces noeud qu'en fremissant reclamait la nature Que ma fille, et qu'il faut que j'abjure. Pylade a Oreste Regarde ce Palais, ce temple, cette tour Ce tombeau, ces Cyprès ce bois sombre et sauvage De Deuil et de grandeur tout offre icy l'image Mais un mortel s'avance, en ces Lieux retirés Triste, levant au Ciel des yeux desespérés; Il parait dans cet âge ou l'humaine prudence Sans doute a des malheurs la longue experience; Sur ton malheureux sort il pourra s'attendrire. Oreste il Gemit: tout mortel est donc né pour souffrir! Oreste Pylade Pammène Pylade O qui que vous soyez, tournez vers nous la vue La terre ou je vous parle est pour nous inconnue. Vous voyez deux Amis, et deux infortunés, A la fureur des flots longtems abandonnés. Ce lieu nous doit-il être ou funeste ou propice? Pammène Je sers icy les Dieux, J'implore leur justice J'exerce en leur presence, en ma simplicité,