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[[underline]] La mort de Ceasar [[/underline]] César a Antoine Il a d'autres vertus, son superbe Courage Flatte en secret le mien, même alors qu'il l'outrage. Il m'irite, il me plait, Son Coeur independant Sur mes sens etonnés prend un fier ascendant. Sa fermeté m'impose, et je l'excuse même De condamner en moi l'autorité suprême; Soit qu'étant homme, et Père, un charme seducteur, L'excusant á mes yeux me trompe en sa faveur; Soit qu'étant né Romain, la voix de ma patrie Me parle malgré moi contre la tyrannie; Et que la liberté que je viens d'opprimer Plus forte encore que moi me condamme a l'aimer. Te dirai-je encore plus si Brutus me doit l'être S'il est fils de César, il doit haïr un maitre J'ai pensé comme lui des mes plus jeunes Ans J'ai detesté Sylla, j'ai hai les tyrans J'eusse eté Cytoyen si l'orgeuilleux Pompeé N'eut voulu m'opprimer sous sa gloire usurpeé Né fier, ambitieux, mais né pour les vertus Si je n'avais eté César j'aurais eté Brutus.