The aim of Transcribe Georgian Papers is to produce useable text documents of the manuscript materials and not critical editions. Please be aware this document may contain errors in the transcription.

Found an error? Please report errors and issues in the transcription to transcribegpp@wm.edu.

Locked Protected is True Can Protect is False User is not Academic
This document fully transcribed and locked

Sous ce trone coupable, un eternel Ennui m'a creusé le tombeau que l'on ouvre aujourdhui. Dans les Eaux du jourdain, jai vu perir mon frêre; Mon epoux a mes Yeux a massacré mon Père; Par ce cruel epoux condanneé à périr, Ma vertu me restait on ose la fletrir. Grand Dieu! dont les riguers eprouvent l'innocence, Je ne demande point ton aide ou ta veangeance. J'appris de mes ayeux que je sais imiter A voir la mort sans crainte, et sans la meriter. Je t'offre tout mon sang; defends au moins ma gloire, Commande a mes tyrans d'epargner ma memoire Que le mensonge impur n'ose plus m'outrager. Honorer la vertu, c'est assez las venger. Mais quel tumulte affreux! Quel cris! Quelles allarmes! Ce palais retentit du bruit confus des armes. Helas! j'en suis la cause, et l'on perit pour moi On enfonce la porte. Ah! qu'est ce que je voi?