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Londres le 18 fevr. 1785 Mon cher Monsieur Les nouvelles marques d'amitié que vous me donnés par votre lettre du 25 Janvr. me mettent dans un double embarrass premr. celui de sçavoir comment reconnoitre touttes vos bontés pour moy & ensuite comment me Conduire auprès du Duc de Montagu à l'egard du premier objet je n'ai que des Sentiments de gratitude à vous offrir qui n'ont de merite que dans leur sincerite, je vous en fournirois la preuve si j'etois assés heureux pour trouver l'occasion de vous rendre Service, quand au Second j'ay besoin de quelque reflexion avant que de faires des demarches aupres du Duc, car quoy que vous l'ayés prevenu de la maniere la plus propre à en etre bien reçu, je n'ai que faire de vous dire combien le premier pas me Contera, je conçois bien que ce premier pas une fois fait je serai plus à mon aise il faut cependant etre en possession d'un certain degré de resolution pour aller de Sangfroid exposer Sa detresse à un Etranger, je dois aussi m'arranger avec mon fils pour le disposer a seconder mes vues & pour consulter ensemble Sur ce que je pourrois proposer dans la Certitude qu'il fera Ses efforts pour le rendre capable de Cet Employ qu'on pourroit lui confier. Je vous rendrai compte de tout cela quand j'aurai pris