Letter (incomplete) from Dr Jean George Zimmerman, the King's physician at Hanover, to General Jacob de Budé, about his refusal of the Empress of Russia's invitation to St Petersburg, his attendance on King Frederick II ('the Great') at Potsdam in June, and the latter's laudatory and affectionate comments about the Duke of York.
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d'evoir m'envelopper dans un silence respectueux, mais cela ne me reüisit point. il falloit parler et repondre, et plus que je le faisois, hardiment et librement, plus le Roi me faisoit rester et parler. Vous n'avés point d'idée, mon cher General, de l'estime, de l'amitié, de la tendresse, et même de l'enthousisme, avec le quel le feu Roi de Prussie m'a parlé six ou sept fois, de notre cher Duc de York. Le Père le plus tendre ne peut pas parler avec plus de chaleur d'un fils chéri et adoré. [[underline]] J'ay observé le Duc de York [[/underline]], me disoit le Roi, [[underline]] de tout coté, et sur tout là ou il s'y attendoit le moins et ou il ne pouvoit pas le remarquer, et je l'ay toujours trouvé tel que je l'ay souhaité et tel qu'il m'en devint toujours plus cher [[/underline]]. Plusieurs fois le Roi me dit, combien il etoit enchanté du tendre attachement que le Duc de York ne cesse de temoigner au Roi son Père. [[underline]] [[unclear]] s'il etoit en mon pouvoir, [[/underline]] me disoit-il un jour, [[underline]] de lui mettre une Couronne sur la tete [[/underline]]! Une autre fois il me dit, [[underline]] il faut bien tenir compte au Duc de York de son merite, puisque pour la plûpart les Princes n'en ont point. [[/underline]] Je n'ay pas rendu au Duc de York, à mon retour de Potsdam, la moitié de tout ce que
