Transcription

dans fermeté de la grande Bretagne. Je n'apporterai dans mes entre prises que des talents fort ordinaires : Je ne suis point savant, et je déteste les Sarants excepté dans leurs livres ; je ne fuis ne Tacicieu ni maitre d'exercice, mais toute ma vie je me suis occupé de lectures et de réfléxions militaires ; depuis vingt cinq ans j'ai été Stadieuy oburvateur, et actif. Mon esprit n'est ni pénétrant ni prompt, mais mon caractére est inébraulable, et les difficultés que j'ai rencontrés dans ma carriére ne m'ont jamais fait abandoner mon but, parceque le Ciel m'a accordé l'heureuse faculté d'appercevoir au milieu des dangers qu'il se trouvent des ressources dans les cas les plus decepérés. Si d'aprés cela, mon cher general, votre dévouement pour le Prince auquel je dois tout mon bien être actuel vous engage à Lui parler en ma faveur, j'ose vois répondre que vous ne regretterez jamais de m'avoir reccomandé. Je vous ai dit, et je le répéte, que je ne demande aucun traitement. Je puis trés bien faire la campagne à mes frair mon frére ainé m'enverroit des cheraux, je serois logé par les billets du quartier maitre, et peutêtre m'accorderoit on les fourages. Je ne fais pas s'il me faut un grade, en tout cas je suis colonel dans l'armée anglaise. Peutêtre trouveroit on convenable du m'appeller adjutaut de S.A.R mais tout cela seroit come Monseigneur le jugeroit à propos. Il van sans dire que je ne demande aucune autorité ny département pourra que je fois directement sous les ordres du Comandant eu chef: sous cette égide j'offrirai mon aris, mon travail, et mes moyens au dernier de ses officiers, et vous conoisez assez ma maniére pour être sur que je ne déplairai à persone. Veuillés nourrir le rayon d'espérance qui m'anime, en attendant que je puisse prouver par mes actions que je ne suis pas indigne de votre amitié. Agrées l'assurance du fincer attachement avec le quel je sais tout ma vie, Mon cher Général, N.t.h.t.l.o.d. Ferdien Waldstein 82. Charlotte Hrect Portiand place.